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JOHN TRAVOLTA

Publié le

JOHN TRAVOLTA

Naissance : 18/02/1954 à Englewood, New-Jersey (USA)

Nationalité : Américain

Né d’un père Italien et d’une mère Irlandaise, John Travolta va très vite suivre la même voie que sa mère, actrice, réalisatrice, chanteuse et professeur d’art dramatique. Dès l’âge de 16 ans, il abandonne le lycée pour se consacrer à sa passion. Il se dirige vers la comédie musicale, et prend des cours de danse, de chant, mais aussi de claquettes. Il se produit à Broadway, où il obtient quelques petits rôles dans des comédies musicales, parmi lesquelles “Grease”, qu’il reprendra plus tard au cinéma.

Parallèlement, il obtient quelques apparitions dans des séries-télé, avant d’obtenir un rôle marquant de jeune désinvolte dans “Welcome Back, Kotter”en 1975, qu’il jouera durant quatre ans, ce qui lui permet de se faire remarquer. La même année, il débute au cinéma dans “La pluie du diable”.

En 1976, il connaît un gros succès comme chanteur, avec le single “Let Her In”, qui obtiendra une dixième place au hit-parade. Toujours en 1976, il apparaît dans “Carrie” de Brian De Palma, adaptation de Stephen King, dans le rôle d’un jeune loubard.

L’année suivante, il connaît la consécration en devenant Tony Manero dans “La fièvre du samedi soir”, le film qui fera de lui une star adulée et qui lançera la mode du disco. Ce film lui vaut une nomination à l’Oscar. Et le début d’une véritable Travolta mania qui atteindra son point culminant un an plus tard avec la sortie de “Grease”.

“Grease”, est l’adaptation d’une comédie musicale ayant triomphé sur scène à Broadway, et dans laquelle était déjà apparu Travolta quelques années plus tôt. Les cheveux graissés à la brillantine, le look de blouson noir d’opérette, il est Danny, leader des T-Birds, les mauvais garçons de l’université, qui a la surprise de retrouver dans son bahut, celle qui fut son amour de vacances quelques semaines plus tôt et interprétée par Olivia Newton-John. Le film peut paraître un peu kitsch aujourd’hui, mais le mélange rock et disco tout à fait dans l’air du temps, les talents de chanteurs et de danseurs des deux comédiens principaux, feront de ce film un véritable phénomène de société, qui explosera le box-office. Certaines chansons du film, comme “Summer Night”, "Greased Lightning” et surtout “You’re The One That I Want” sont devenus de véritables hits qui ont traversés les années. Mais si le triomphe de ces deux films apporte gloire et fortune à Travolta, il aura aussi un effet négatif.

L’homme ne veut pas être reconnu uniquement comme danseur ou chanteur, mais aussi comme acteur, et il décide d’en revenir à un cinéma non musical, ce qui déroutera le public. Deux ans après “Grease”, il revient avec “Urban Cowboy”, en spécialiste de taureau mécanique. Le film sera un gros échec totalement mérité. Immérité par contre, sera l’échec de “Blow Out” de Brian De Palma, où Travolta est très convaincant dans le rôle d’un preneur de son, témoin d’un assassinat politique maquillé en accident. Un grand film mais curieusement boudé par le public, et Travolta commence à sombrer dans l’oubli.

En 1983, Sylvester Stallone tente de le remettre en selle, en réalisant “Staying Alive”, suite de “La fièvre du samedi soir”, et pour laquelle Stallone le soumet à un entraînement très intensif. Un effort vain, car une fois de plus, le public ne suit pas. Il ne suivra pas plus pour “Perfect”, où les retrouvailles, pour l’occasion, entre lui et Olivia Newton-John n’obtiendront aucun echo.

En 1989, il réalise un premier come-back, avec la comédie familiale “Allô maman, ici bébé”, dont le succès donnera lieu à une inévitable suite, et même à un troisième volet. Si le succès public est bien présent, on ne peut pas dire que cela redorre le blason de l’acteur en termes de crédibilité. Néanmoins, il ouvrira la voie à son retour triomphal qui aura lieu en 1994.

Cette année-là, il est choisi par Quentin Tarantino, le réalisateur qui monte depuis son succès avec “Reservoir Dogs”, pour jouer l’un des tueurs à gages de “Pulp Fiction”, le film évènement de l’année, grand triomphateur du festival de Cannes où il obtiendra la palme d’or. L’énorme succès du film, tant critique que public relance totalement la carrière de l’acteur, considéré comme has-been peu de temps avant. Et désormais, les propositions se remettent à pleuvoir.

On le voit ainsi dans “White Man”, face à Harry Belafonte, dans un film ou l’on inverse les rapports de force entre blancs et noirs; dans “Get Shorty”, où il livre une de ses meilleures prestations en recouvreur de dettes qui décide de se lancer dans le cinéma, il est convaincant en méchant dans “Broken Arrow” de John Woo, émouvant en homme doté de pouvoirs qui causeront sa perte dans “Phénomène”, ange dépravé dans “Michael”, ou encore gardien de musée licencié qui prend le musée en otage dans “Mad City” de Costa-Gavras aux côtés de Dustin Hoffman.

John Woo l’associe à Nicolas Cage pour un échange de personnages dans “Volte-face”, et il est étonnant en candidat aux élections présidentielles dans “Primary Colors”, très inspiré par la campagne de Bill Clinton, scandales sexuel compris. Il est brillant en avocat dans “Préjudice” et en enquèteur de l’armée dans le sous-estimé “Le déshonneur d’Elisabeth Campbell”.

En 2000, il se lance dans un projet lui tenant à coeur et qui s’avèrera une véritable catastrophe : “Battlefield Earth”, adapté d’un roman de Ron Hubbard, le pape de la Scientologie dont John Travolta est un des membres les plus actifs, au même titre que son ami Tom Cruise.

Après ce ratage, il rerouve très vite le succès avec “Opération espadon” où il joue un charismatique terroriste face à Hugh Jackman et Halle Berry. Dans “Basic”, il retrouve son complice de “Pulp Fiction” Samuel L. Jackson, avant d’ètre un nouveau méchant dans “The Punisher”. Il sera aussi pompier dans “Piège de feu”, retrouvera son personnage de “Get Shorty” dans sa suite “Be Cool”, où il s’attaque désormais au monde de la musique, flic rétro aux tempes grises dans “Coeurs perdus” ou encore biker du dimanche parti faire la fête avec des amis dans “Bande de sauvages”.

En 2008, il fait son retour dans le genre qui l’a rendu célèbre, la comédie musicale, avec “Hairspray”, où déguisé en femme obèse, il obtient un très joli succès.

Mais le film d’action demeure l’un de ses styles favoris, domaine dans lequel il aime composer des rôles de méchants mémorables comme dans “L’attaque du métro 123” de Tony Scott, où face à Denzel Washington, il prend une rame de métro en otage dans ce remake d’un film des années 70, “Les pirates du métro”, dans lequel Robert Shaw jouait le rôle original. Très méchant, il l’est encore dans “From Paris WIth Love” de Pierre Morel, et en 2012, on peut le voir dans le film de Oliver Stone, “Savages”, film très violent sur le monde de la drogue.

John Travolta est marié depuis 1991 à l’actrice Kelly Preston. Le couple a eu trois enfants, mais le 3 janvier 2009, Jett Travolta, le fils aîné de 17 ans meurt d’une crise cardiaque.

En novembre 2012, le couple mythique de “Grease”, John Travolta et Olivia Newton-John, se reforme à l’occasion de l’enregistrement d’un CD de chant de Noël dont les bénéfices sont intégralement versés dans des fondations luttant contre le cancer.

En dehors du cinéma, John Travolta a une autre passion, l’aviation. Ayant passé son brevet de pilote, il est le propriétaire d’un Boeing 707, et d’un Jet et c’est lui qui les pilotent à chacun de ses déplacements.

FILMOGRAPHIE

1975 La pluie du diable (Robert FUEST)

1976 Carrie (Brian DE PALMA)

1977 La fièvre du samedi soir (John BADHAM)

1978 Grease (Randal KLEISER)

1980 Urban Cowboy (James BRIDGES)

1981 Blow Out (Brian DE PALMA)

1983 Staying Alive (Sylvester STALLONE)

1983 Two Of A Kind (John HERZFELD)

1985 Perfect (James BRIDGES)

1989 Les experts (Dave THOMAS)

1989 Allô maman, ici bébé (Amy HECKERLING)

1990 Allô maman, c’est encore moi (Amy HECKERLING)

1991 Réclusion à mort (Rod HOLCOMB)

1991 Eyes Of An Angel (Robert HARMON)

1991 Shout (Jeffrey HORNADAY)

1993 Allô maman, c’est Noël (Tom ROPELEWSKI)

1994 Pulp Fiction (Quentin TARANTINO)

1995 White Man (Desmond NAKANO)

1995 Get Shorty (Barry SONNENFELD)

1996 Broken Arrow (John WOO)

1996 Phénomène (Jon TURTELTAUB)

1996 Michael (Nora EPHRON)

1997 She’s So Lovely (Nick CASSAVETES)

1997 Volte-face (John WOO)

1997 Mad City (COSTA-GAVRAS)

1998 Primary Colors (Mike NICHOLS)

1998 La ligne rouge (Terrence MALICK)

1998 Préjudice (Stephen ZAILLIAN)

1999 Le déshonneur d’Elisabeth Campbell (Simon WEST)

2000 Battlefield Earth (Roger CHRISTIAN)

2000 Le bon numéro (Nora EPHRON)

2001 Opération espadon (Dominic SENA)

2001 L’intrus (Harold BECKER)

2002 Austin Powers dans Goldmember (Jay ROACH)

2003 Basic (John MC TIERNAN)

2004 The Punisher (Jonathan HENSLEIGH)

2004 Love Song (Shainee GABEL)

2004 Piège de feu (Jay RUSSELL)

2005 Be Cool (F. Gary GRAY)

2006 Coeurs perdus (Todd ROBINSON)

2007 Bande de sauvages (Walt BECKER)

2008 Hairspray (Adam SHANKMAN)

2009 L’attaque du métro 123 (Tony SCOTT)

2009 Les deux font la père (Walt BECKER)

2010 From Paris With Love (Pierre MOREL)

2012 Savages (Oliver STONE)

2013 Killing Season (Mark Steven JOHNSON)

TELEVISION

1974 Nightmare (William HALE)

1987 Basements (Robert ALTMAN)

SERIES-TELE

1972 EMERGENCY

1972 OWEN MARSHALL

1973 THE ROOKIES

1974 MEDECINS D’AUJOURD’HUI

1975-1979 WELCOME BACK, KOTTER

1976 MR. T AND TINA

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